Jour d'après: Macron, Philippe, respectez votre parole!

Depuis la déclaration du président de la République nous promettant des « jours heureux » pour le « jour d’après », de l’eau est passée sous les ponts. Ses ministres, le grand patronat, la droite, se succèdent dans les médias pour appeler « les moins que rien » à faire des efforts, à abandonner les 35 heures, à faire don de leurs congés à leurs « pauvres » employeurs. Ainsi s’affirme  l’affrontement entre le monde du travail et les sordides appétits du capital. Raison de plus, je crois, pour exiger la mobilisation de 10 milliards pour l'hôpital public, du système bancaire pour défendre le maintien de l’emploi et des salaires, pour une reconquête industrielle et pour que les salarié-e-s pèsent sur les choix de gestion des entreprises.

 

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En Seine-Saint-Denis, on peut amorcer la pompe en exigeant qu’il mette en œuvre, tout de suite, les mesures annoncées par Édouard Philippe en octobre 2019. Il s’agit certes, de mesurettes, révélant une politique de tâtonnement et de saupoudrage.

  • Une prime de 10 000 euros pour « fidéliser » les fonctionnaires.
  • Des moyens supplémentaires pour la police.
  • 35 postes de greffiers et 12 magistrats pour la justice.
  • 20 millions pour les investissements dans l’éducation.
  • 10 millions d’euros pour accompagner les publics fragiles.

On est évidemment très très loin du compte. Et cela ne saurait compenser la baisse des dotations et les coupes brutales dans les crédits liés à la cohésion des territoires. Mais, c’est toujours ça de pris. Et puis, il n’est jamais inutile de rappeler le pouvoir à ses promesses, tout en exigeant d’en finir avec l’inadmissible discrimination territoriale, dont est victime notre département.

Robert CLEMENT

Romainville