L'école en URGENCE absolue

En Seine-Saint-Denis, 208 fermetures de classes en élémentaire sont annoncées pour la rentrée 2024, il manque près de 2 000 AESH, les élèves perdent au cours de leur scolarité l’équivalent d’un an d’école faute de remplacement de professeurs absents.

Pourquoi les enseignants font grève ?

Un choc budgétaire qui s’ajoute au « choc des savoirs » qui organise un véritable tri des enfants en répartissant les élèves par groupe de niveau au collège : les «faibles», les « moyens » et les « forts ».

Les travaux des chercheurs en pédagogie sont formels, cette mesure stigmatisante et inefficace va générer une souffrance pour les enfants, leurs parents et les enseignants chargés de faire le tri. Les groupes de niveau vont à l’encontre du projet républicain de l’école, qui n’est pas de trier les élèves et de les mettre en concurrence mais qui vise à la réussite de tous les enfants.

Du choc des savoirs à Parcoursup, de la maternelle à l’université, c’est une politique cohérente d’un système éducatif inégalitaire qui se met en place.Une grande majorité des élèves sont exclus des parcours scolaires les plus ambitieux et sont parfois privés des savoirs les plus élémentaires.

De nombreux rapports (OCDE, CESE…) montrent que la France est le pays où le facteur social joue le plus dans la réussite ou l’échec scolaire.

En Seine-Saint-Denis : nécessité d'un plan d'urgence !

Le récent rapport des députés Stéphane Peu (PCF) et Christine Decodts (Renaissance) sur l’évaluation de l’action de l’État dans le département le confirme, malgré les efforts des enseignants :

« l’école ne réduit plus les inégalités, elle les creuse »

Ce n’est pas le rideau de fumée de l’instauration de l’uniforme à l’école qui réglera les différences de niveau scolaire et les inégalités sociales en coûtant quand même 2 milliards d’euros (!)

Quels sont les impacts de la politique du gouvernement ?

Alors que le budget militaire ne cesse de croître, que les dividendes versés aux actionnaires atteignent un record inégalé de 97,2 milliards d’euros en 2023, le gouvernement préfère sacrifier l’éducation des enfants et des jeunes.

Au nom du remboursement de la dette de l’État, Macron décide d’un plan d’austérité de 10 milliards d’euros qui frappe de plein fouet les services publics, dont celui de l’éducation.

Depuis que l’État a décidé d’emprunter sur les marchés financiers cette dette a déjà rapporté aux actionnaires 1350 milliards d’euros d’intérêts.

Le gouvernement décide de construire une société où seule une élite pourra bénéficier d’un enseignement de qualité. Pour les autres, c’est une formation a minima, suffisante pour répondre aux besoins du patronat et bien loin des grands objectifs de l’éducation publique, formatrice des citoyennes et des citoyens de demain.

Ne les laissons pas faire, pour les enfants, pour les jeunes, pour l’avenir du pays, exigeons d’autres choix politiques, une orientation de l’argent de nos impôts vers l’école pour une école de l’égalité !

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